Pourquoi les bouteilles de champagne sont plus lourdes que les bouteilles de vin??
La crise aiguë semble durer 3 jours chez moi. J'ai appris la bonne nouvelle concernant Maurice le 29, et le 1er, la colère était déjà redescendue un petit peu.
Vous vous doutez qu'il n'a pas rappelé. Dommage, j'aurais voulu l'avoir au téléphone quand j'étais vraiment en colère, lui hurler dessus comme il le mérite, faire ma bonne hystérique quoi... S'il appelle, sur le fond, mon discours sera le même, mais sur la forme, c'est la blase qui l'emportera sur la colère, j'en ai bien peur. Il s'en sort toujours bien cet enfoiré. Toujours la fuite en avant, mais toujours avec une femme comme point de chute. Malin le gars.
Je l'aime autant que je le déteste. C'est assez étrange comme sensation. Je le déteste pour m'avoir traité comme si j'étais un simple objet, mais je l'aime encore pour croire à une happy end impossible. C'est un autre de mes paradoxes : je suis incapable de croire qu'il me sera possible de vivre une autre histoire un jour, d'être heureuse et épanouie en amour. Vraiment, ça me semble impossible, comme si les choses de l'amour ne m'étaient pas destinées. Et paradoxalement, je suis capable de croire qu'un jour Maurice réalisera qu'il m'aime vraiment et qu'on se retrouvera et qu'on vivra heureux et qu'on aura beaucoup d'enfants.
Faut-il être niaise quand même...
C'est le 1er et le seul homme que j'ai jamais aimé, alors forcement, quand c'est fini, on s'imagine que tout est fini... Tout en essayant de s'auto-persuader que ça va aller. J'vous dis pas la gymnastique intellectuelle!