Nouvelle ère?
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C'est dans des moments comme ça que je me rends compte que c'est mieux d'écrire tout de suite, plutôt que 2 mois après, je pense que ma transcription des évènements n'aurait pas été la même...
Bref, revenons donc sur ma soirée d'anniversaire. Après avoir mangé au resto avec mes amis les plus proches, nous sommes allés dans un bar poursuivre la soirée. Il y avait là bas l'ami d'un ami, que j'avais déjà vu des tas de fois, mais sans y prêter vraiment attention. Cet ami, appelons le Heidegger, est philosophe (comme son nom l'indique, pour ceux qui suivent), dans tous les sens du terme je dirais. Il fait des études de philo (à un assez haut niveau), il est très intellectuel, il mange philo, il parle philo, il respire philo. Bon, et comme pour moi la philo évoque un vague souvenir de terminale, j'avais un peu du mal à entrer en contact avec lui...
Toujours est il qu'à cette soirée, nous nous sommes rapprochés, grâce à la danse. m'est avis qu'il y aurait plus de bonheur dans ce monde si les gens dansaient plus ensemble. Le contexte était amusant, car nous étions dehors, sans musique, à part lui qui fredonnait des airs de rock. Et nous avons été surpris l'un comme l'autre de voir à quel point le courant passait, comment nos corps se répondaient, se cherchaient et se trouvaient. La soirée s'est poursuivie dans ce même esprit jusqu'au lendemain 10h, entre temps, il s'est montré très intéressé par moi (et aussi par l'éventualité de me sauter, soyons clair), m'offrant même des fleurs (cueillies dans un bosquet municipal, certes). Il voulait venir chez moi, mais une fois n'est pas coutume, j'ai fait ma mijaurée. Ma meilleure amie dormait chez moi, j'avais mes ragnoufs, bref, ça n'était pas le moment idéal. D'autant plus que je n'étais pas sure qu'il me plaise, et je n'étais pas sure de "pouvoir" coucher avec quelqu'un d'autre que Maurice.
Le lendemain, le verdict de mon copines'debrief est sans appel : fonce, appelle le, envoie lui un message, fait quelque chose. Je continue en mode mijaurée, à faire celle qui ne sais pas, qui est timide...
2 jours après, je vais boire un verre, et devinez qui est au bar : Heidegger!!! Il a l'air content de me voir, on discute un moment, mais il va poursuivre la soirée avec son ami. Je suis vexée comme un pou, parce que finalement, j'aurais bien aimé qu'il se prosterne à mes pieds en me disant à quel point je suis formidable (oui, je suis pénible...). Du coup, le lendemain, je prends mon portable et mon courage à 2 mains, et je lui envoie un message lui disant que j'aimerais le revoir après mon retour de vacances. Il me répond qu'il n'est pas là en ce moment lui non plus, mais pourquoi pas à nos mutuels retours.
Voilà, on est le 14 septembre, toujours pas de nouvelles. Du coup, autant vous dire que l'attirance naissante est retombée comme un soufflé... Je ne suis pas sure d'avoir envie de le revoir, et quand bien même, je me demande bien ce qu'on pourrait avoir en commun...
Et cette histoire, au lieu de me montrer que je peux plaire, me montre surtout que quand j'essaye de sortir de ma timidité pour signaler à un homme qu'il me plait, ben, ça se termine en eau de boudin (voire en couille d'hirondelle comme on dit par chez nous). Pas très encourageant tout ça.
Oui, je sais, je suis pessimiste, mais c'est pour ça que vous m'aimez!
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